Les étoiles filantes (2010-11)

Ce soir, j'ai essayé de regarder les Perséides, en vain. Contrairement à l'année dernière, alors que nous étions à Lamma, cette année, je suis à Montréal à la mi-août. Les choses ont beaucoup changé, et j'ai l'impression que ce fût l'année où j'ai consolidé mes assises à Hong Kong.

Cette année, je n'étais pas au milieu de la jungle (urbaine et rurale) de Hong Kong, mais plutôt au milieu de la banlieue montréalaise, chez mes parents et mes grands-parents. J'ai peut-être vu que deux étoiles filantes pendant la demi-heure passée sur la terrasse derrière la maison de mes grands-parents, sans rien voir, car les lumières du voisin shinaient un peu trop fortement.

La chanson des Cowboys fringants vient rappeler de l'ephémérité de la vie. Qu'il faut profiter de tous les moments, au risque de ne pas assez vivre. Il faut faire des erreurs, et ça prend probablement des échecs pour être heureux. Être heureux, c'est peut-être aussi un état d'esprit. On ne peut peut-être jamais être totalement heureux, et ce qu'il faudrait c'est d'être plus heureux?

Août 2010 a été déterminant dans l'année qui suivit. J'avais decidé le mois précédent de retourner à la maîtrise, et allait bientôt commencer mes cours et rencontrer un nouveau groupe de personnes. À ma job, je venais aussi d'être affecté à de nouvelles tâches, qui allaient me permettre de réaliser des choses qu'on s'attendait de moi à mon embauche en 2009.

Durant l'année, j'ai continué à faire des événements Beer Bay hebdomadaire, durant lesquels j'ai fait connaissance de ma petite gang québécoise, depuis lors désintégrée.

En 2011-12, je sais que j'aurai un nouveau groupe avec moi à la maîtrise. Je sais que mon contrat de travail aura à être renouvellé. Je sais aussi que ça sera l'année déterminante, l'espèce de point d'inflexion pour la carrière que je souhaiterais avoir. J'ai hâte de voir comment ça se passera.

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Ça fait depuis deux semaines que je suis revenu de Hong Kong. C'est la plus longue période pour laquelle je suis de retour au pays, et par le fait même, les plus longues vacances prises depuis fin 2009.

Je me sens bien et reposé. Ça fait changement du Cédric stressé, qui avait hâte d'atteindre le bord de la piscine. J'ai hâte de recommencer.